« Que signifie communiquer ? » demanda le Petit Prince.
« C’est une chose trop souvent oubliée, ça signifie créer des liens … » répondit le Renard.
Antoine de Saint Saint-Exupéry.

Ainsi commence le film réalisé par deux artistes engagés, Yannick Longet et Maren Gamper de la Compagnie Coléoptère, qui ont embarqué avec des directeurs investis, les élèves de plusieurs écoles dans un projet culturel ambitieux. Il a permis aux élèves des écoles de la Nièvre (Nevers, Luzy et Ternant) de partager une aventure artistique avec ceux des écoles marocaines de Dakhla et Laâyoune, dans un climat d’écoute, de confiance, de respect et d’attention. Il a également développé de nombreuses compétences autour de la langue et des langages, dont le numérique : la connaissance de l’autre, la curiosité, la sensibilisation à la citoyenneté et l’écocitoyenneté, l’autonomie.
Débuté en novembre 2016, le projet de la Compagnie Coléoptère s’est égrené tout au long de l’année scolaire. Il a démarré au Maroc pendant trois mois, avec des ateliers de mime, d’expression corporelle, de masque, qui ont permis aux élèves le dépassement de soi lors du tournage du film. Une correspondance numérique s’est mise en place entre les écoles françaises et marocaines. Si la distance n’a pas permis un échange physique entre les deux pays, les élèves des 3 écoles françaises ont pu se rencontrer.
L’école Paul Pascon de Laâyoune a réalisé un album documentaire avec celle de Ternant. Les deux classes ont pu échanger avec la plate-forme eTwinning. Les élèves ont rendu compte d’actualités autour du projet, ils ont posté ainsi des documents, consultables sur l’interface applicative. Le livre « Ici et ailleurs », écrit en français, arabe et anglais, permet aux élèves une rencontre entre deux cultures. Véritable outil de communication, il est enrichi de QRcodes.
De retour en France la Compagnie a repris les ateliers avec les écoles nivernaises et poursuivi le tournage du film. Et ensuite ? La Compagnie Coléoptère reprendra la route du sud pour démarrer un nouveau projet autour de la BD, avec Casablanca, Laâyoune et Dakhla.
Ce projet a bénéficié de l’aide de la Mlf Osui et de celle de la DSDEN de la Nièvre. Pour avoir un premier aperçu du film, voici deux extraits des réalisations des écoles OSUI du sud marocain :
séquence Dakhla séquence Laâyoune


