Le mardi 16 janvier, les élèves de cycle 3 de l’école d’entreprise Total d’Aberdeen, ont accueilli Olga Lossky, écrivaine. A l’occasion de la sortie de son nouveau roman Risque Zéro, elle s’est rendue dans les classes pour partager avec les élèves son expérience en tant qu’auteure. Ce moment a donné lieu à de nombreux échanges. Les élèves ont d’abord voulu savoir comment se concevait un livre.
Les questions des élèves :
Comment peut-on passer d’une idée à un roman ?
Il n’y a pas de règle, cela dépend de chaque auteur et de chaque roman. Je pars en général d’une idée initiale (que ce soit une scène, un personnage, un fait divers ou historique, quelque chose qu’on m’a raconté…) qui fait ensuite « boule de neige » en s’agglomérant à d’autres idées. Quand je sens que j’ai suffisamment de matière, je tente de rédiger un premier canevas simple – sous forme de tirets et en style télégraphique – qui va être ensuite à son tour étoffé. Puis vient un jour où j’estime avoir un fil conducteur assez fort pour me lancer dans l’écriture. C’est là que, souvent, tout déraille : l’écriture, les personnages…, m’entraînent parfois très loin du canevas initial et il faut inventer autre chose. Faire aussi plusieurs versions, lire et faire lire, réécrire jusqu’à ce que l’ensemble fasse une histoire cohérente du début à la fin. Parfois c’est le contraire : je pars d’une scène qui me vient toute écrite (parfois même la fin d’un roman) et j’essaie d’inventer ce qu’il y a autour.
Comment naissent les personnages ?
Ils peuvent être inspirés de personnes réelles, parfois d’autres personnages fictifs ou encore de personnes ayant vécu dans le passé – et souvent un mélange de tout cela. À force de penser aux situations dans lesquelles le personnage va agir, ce qui va lui arriver, je le vois de plus en plus nettement et peux donc tenter de le mettre en mots.
Est-ce que les histoires sont inspirées de la propre vie de l’auteur ?
Ils peuvent être inspirés de personnes réelles, parfois d’autres personnages fictifs ou encore de personnes ayant vécu dans le passé – et souvent un mélange de tout cela. À force de penser aux situations dans lesquelles le personnage va agir, ce qui va lui arriver, je le vois de plus en plus nettement et peux donc tenter de le mettre en mots.
Puis ils ont questionné l’auteure sur son œuvre et sur la publication après la création de l’œuvre. L’heure n’a pas été assez longue pour répondre à toutes les questions que se posaient les élèves. Ce fût un moment très enrichissant pour eux. L’auteure s’est dit agréablement surprise par la qualité des questions et l’enthousiasme des élèves.
Une prochaine rencontre avec les élèves de cycle 4 est prévue en mars.
Contribution de Laurent Lesert, directeur de l’école d’entreprise Total – Aberdeen