Un petit tour des cultures qui se rencontrent et peuvent s’entrechoquer sans que nous en soyons totalement conscients.

Un petit tour des cultures qui se rencontrent et peuvent s’entrechoquer sans que nous en soyons totalement conscients.

Une marque de respect, une expression faciale, un signe de la main a-t-il le même sens dans tous les pays? Comment ces différences culturelles peuvent-elle influencer les relations entre les enseignants, les élèves et les parents? Si nous avons tous bien souvent une perception différente d’un même évènement, qu’en est-il de notre quotidien dans les établissements français de l’étranger?

Vivons nous tous les même réalités ou pourrait-on plutôt parler d’« Intercultu-réalités »?

Avec Sara el Zoghbi, enseignante au Lycée Franco-libanais Nahr Ibrahim (LFLNI)

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L’émancipation est ce que l’on appelle un « concept mobilisateur », il est utilisé par des courants de pensée très diverses qui se réclament tous d’une finalité d’émancipation sans que ce qu’elle recouvre ne soit jamais clarifié.

C’est le cas, en particulier, pour l’éducation dont ce serait une finalité. Cette présentation souhaite interroger ce que recouvre ce terme à partir de ses figures historiques avant de tenter de comprendre les liens et les tensions qui existent entre émancipation, éducation et pédagogie.

Avec Guillaume Caron, Doctorant en sciences de l’éducation. Co-auteur de « Osez les pédagogies coopératives au collège et au lycée« .

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Table ronde d’anciens élèves pour évoquer l’apport d’une scolarisation dans un établissement mlfmonde pour le devenir citoyen.. du monde ?

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S’il y a toujours eu des mensonges dans le discours public, ceux-ci occupent aujourd’hui un nouvel espace, notamment à la faveur des réseaux sociaux.

La volonté de contrôler les outils l’emporte de plus en plus sur une réflexion de fond quant à l’effacement des frontières qui séparent le mensonge de la vérité.

On tend à organiser la surveillance d’internet au risque de réduire les libertés de tous, alors qu’il faudrait rechercher les racines d’une confusion essentiellement politique et philosophique.

La classe dirigeante n’hésite pas à instrumentaliser la lutte contre les fake news pour se maintenir au pouvoir.

Elle cherche ainsi à faire oublier sa responsabilité dans l’installation du mensonge au cœur de la vie publique et dans l’avènement d’un monde où il importe surtout de mieux mentir que l’adversaire.

Ce dévoiement de la politique transforme encore plus l’électeur en spectateur et impose des formes de vérités indiscutables, voire une vérité officielle. Pour reconstituer l’espace public démocratique, il devient impératif de réaffirmer la place de l’humain en tant qu’être pensant capable d’exercer sa faculté de jugement.

Avec Anne-Cécile Robert, journaliste, directrice des relations et des éditions internationales / Le Monde diplomatique

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Sait-on que plus de la moitié des enfants scolarisés dans le monde parlent à l’école une autre langue que celle qu’ils parlent à la maison ?

Et sait-on que toutes les recherches montrent que cela n’est pas un handicap pour eux, bien au contraire ?

Pourtant, si l’on valorise aujourd’hui les « classes internationales » ou « bilingues », si l’on s’accorde pour dire que travailler avec des enfants porteurs de plusieurs langues est une expérience fort riche où la diversité des langues et des cultures n’est pas un handicap, l’accueil dans les classes des élèves qu’on dit « allophones » est toujours présenté comme source de difficultés pédagogiques.

Avec Emmanuelle Le Pichon, responsable du Centre de recherches en éducation franco-ontarienne spécialiste de l’éducation multilingue.

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Les enjeux liés à la société du numérique font désormais partie de la formation nécessaire des élèves, notamment dans le cadre du parcours citoyen et de la certification PIX .

Dans une logique de réflexion plutôt que de prescriptions, nous allons réfléchir ensemble sur des scénarios pédagogiques notamment en EMI/ EMC autour de la notion d’identité et de citoyenneté numérique notamment avec la mise en place « d’ateliers de dialogue citoyens » pour construire une culture commune et intégrer une dimension citoyenne.

Avec Marjorie Decriem, professeure documentaliste à la Toronto French school

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Comment inviter les élèves à consulter la presse et en parler?

Comment les accompagner dans l’exercice de leur citoyenneté dans une société de l’information et de la communication?

Le « Quoi de neuf dans le monde? » est un rituel simple à mettre en place qui doit permettre d’apporter des éléments de réponse à ces questions. Envisagé pour les élèves de Cycle 3 et Cycle 4, il peut aussi s’adapter aux élèves de Seconde et être une première étape vers la revue de presse développée en enseignement de spécialité.

Avec Alexandre Balet, professeur d’histoire au Lycée français international André Malraux OSUI

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Oral, oralité, oraliture. Les livres parlent.

Quand il n’y a que des onomatopées ou des bribes de phrases, c’est de l’oral. Dès qu’il y a échanges (dire, demander, répondre, s’étonner, crier…), c’est de l’oralité.

Au-delà des mots, l’écriture a d’autres moyens de se faire entendre : par des signaux sonores (rimes, répétitions…) ou visuels (typographie).

Même si la langue est inconnue, il nous semble la comprendre. A force de se transmettre, certaines formes orales (contes, chansons, devinettes, proverbes…) se fixent dans la mémoire collective : on parle d’oraliture. Nous comblerons ces trois rubriques d’albums divers.

Quand l’énonciation est à la première personne, qui parle ? Les personnages ? L’auteur ?

Parfois, le narrateur est nommé dans le texte, parfois il se glisse même dans l’image. Les apartés transforment les auditeurs en interlocuteurs privilégiés, les digressions aussi.

Qu’une question, qu’une exclamation vienne à surgir du texte, elle attend une réaction ; les refrains, les reprises suscitent des participations (reprise en chœur, prise de relais). Quelle place les livres donnent-ils à la voix de ceux qui écoutent ?

Quand l’histoire sollicite le public, il réagit volontiers, le plus souvent à voix haute dans la petite enfance. Des mots sont mémorisés (qu’ils plaisent ou qu’ils étonnent), ainsi que des expressions, des bouts de phrases, des pans entiers de texte, des intonations.

Ces emprunts ressurgissent, tels quels ou modifiés, dans le parler ordinaire des jeunes enfants qui puisent dans la langue des livres de quoi construire leur identité et fortifier leurs rapports avec autrui. Nous apprendrons à repérer ces albums (ces auteurs) qui savent faire entrer les enfants dans le jeu de langage.

Enfin, un jeu amusant consiste à voir comment, dès qu’il est inséré dans l’écrit, le patrimoine oral (berceuses, comptines, chansons) met les jeunes enfants en terrain de connaissance autant qu’il les dépayse.

Loup y es-tu ?, par exemple, se chante, se mime, se voit. Mario Ramos montre les potentialités jubilatoires de cette rengaine usée jusqu’à la corde : le loup, on s’en amuse, on s’en méfie, on s’en moque, on l’imite et, même quand on sait qu’il n’y est pas, on l’entend rôder dans la moindre forêt, on se surprend à fredonner. A l’oral, écrivait Jean-Paul Sartre, les histoires vivaient de petits bonheurs, à l’écrit, elles acquéraient des destins.

Mais aujourd’hui l’oral et l’écrit ne sont pas aussi nettement séparés : ils se colorent, se complètent, s’entraînent et se renforcent. Au lieu d’entourer la lecture de silence en leur intimant l’ordre de se taire (Chut ! on lit ), apprenons-leur que la lecture est avant tout une conversation.

Par Yvanne Chenouf, auteure. Elle a  publié nombre d’articles et d’analyses sur les domaines croisés de la lecture et de la littérature de jeunesse

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Après une intervention en novembre 2020 sur l’enseignement du fait religieux, nous proposons une autre étape dans la réflexion en essayant de mettre en avant la notion de laïcité dans la vie scolaire à partir de l’exemple du Liban.

Ce pays, qui est à la fois un creuset et une mosaïque d’identités religieuses, pourrait être une richesse pour penser la laïcité hors de France. Que signifie ce concept ? Est-ce un principe ou une valeur universelle ? Comment opérer une greffe de la laïcité dite « à la française » au sein de nos établissements scolaires, comment la rendre concrète et la décliner auprès des élèves et des personnels ? Par-delà le Liban, cette question interroge également chacun des pays dans lesquels l’enseignement français est présent.

Intervention à trois voix, avec Najla Hawly, directrice adjointe libanaise du
Lycée franco-libanais Mlf Alphonse de Lamartine – Tripoli , Zahed Haydar, directeur adjoint libanais du Lycée franco-libanais Mlf Verdun – Beyrouth et Dominique Javel Lycée franco-libanais Mlf Nahr-Ibrahim – Al Maayssra Jounieh

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L’haptonomie a mis en évidence que l’être humain est en attente de contact affectif et de confirmation de son existence comme Bon pour autrui, avant même la naissance.

L’être humain cherche sans cesse ce contact et se développe à partir des expériences de partage. C’est la base à partir de laquelle tout enseignement, toute éducation et toute pédagogie doivent pouvoir s’appuyer.

Faire ensemble, découvrir et explorer pour interroger le monde, aider l’enfant à sentir ce qui est juste, ce qui est source de joie et de curiosité, permet de créer avec lui une alliance, qu’il transpose dans ses relations avec les autres enfants. Notre responsabilité est donc essentielle, notamment en maternelle, afin que l’enfant aime vivre a l’école avec nous.

Nous évoquerons des situations concrètes, dans lesquelles nous obéissons aux injonctions habituelles visant à soumettre l’enfant à des règles et progressions posés a priori, au lieu de chercher une synergie dans laquelle il exprime ses besoins profonds, selon sa maturité, son tempérament et son développement propre, et qui lui permet d’accueillir nos propositions et de rechercher notre soutien pour son épanouissement global, affectif, relationnel, intellectuel et créatif.

Il s’agit d’une approche basée sur la confiance dans les aptitudes de l’humain, dès son plus jeune âge, à créer des liens qui nourrissent l’intelligence collective de la classe.

Avec Brigitte Munch, psychothérapeute

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L’haptonomie a mis en évidence que l’être humain est en attente de contact affectif et de confirmation de son existence comme Bon pour autrui, avant même la naissance.

Répondre aux enjeux de demain, former les éco-citoyens aujourd’hui. L’exemple du projet de l’éco-école Cousteau de Vancouver.

Présentation de l’établissement et de son projet.

Des élèves éco-délégués présenteront les actions mises en place et l’impact qu’elles ont sur eux et la communauté scolaire.

Avec Maxence Baudry/ Julien Wextseen et les élèves éco-délégués

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En évoquant les modèles français et anglo-saxon, nous réfléchirons aux différentes formes de vivre et de faire vivre l’esprit citoyen.

Dans quelle mesure ces formes sont-elles compatibles ou peut-être même complémentaires ? Devrions-nous appliquer un modèle interculturel de citoyenneté dans nos écoles ?

Avec josep gonzales Proviseur Dallas international school

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