La Mission laïque française vient de perdre un ami : Alain Attali, Inspecteur général honoraire aimait l’association. Il en était membre, et il l’a fidèlement accompagnée pendant de longues années.
Droiture, professionnalisme et humanité, bienveillance, charme et humour faisaient de lui un être aussi attachant qu’il inspirait le respect. Ceux qui ont eu, comme moi, le bonheur de travailler avec lui gardent le souvenir d’un homme élancé souriant, attentif, raffiné, curieux de l’opinion des autres et qui savait exprimer ses sentiments, approbations comme désaccords avec élégance et tact, et toujours prodiguer des conseils judicieux.
On
se souviendra de l’attention qu’il portait aux établissements dont la Mlf lui
confiait l’audit : ses appréciations et jugements toujours justes, ses
conseils éclairés les inspiraient pour inscrire leur projet dans le futur.
On
se souviendra de la clarté de son esprit, de son entrain, de son humour quand
il animait le comité de lecture du
français qui produisait les revues pédagogiques destinées à la formation
continue des enseignants du réseau.
On
se souviendra de sa clairvoyance quand il s’est agi, en 2002, de donner une
plus grande dimension au concours de nouvelles initié par notre établissement
de Houston : Awty International School, puis d’accompagner jusqu’à
maintenant ce concours qui a fait le
tour du monde Mlf.
Né
en Algérie en 1937, agrégé de Lettres classiques, Alain Attali, après une
carrière d’enseignant qui s’est achevée au lycée Henri IV à Paris en khâgne et préparation
à l’école des Chartes, est devenu Inspecteur général de Lettres.
Au-delà
de la reconnaissance de ses pairs, il a mérité de l’admiration de ceux qui
l’ont approché.
Son
expertise et son engagement l’ont conduit à emprunter d’autres chemins plus
personnels comme la Maison des enfants d’Izieu dont il était membre du conseil
d’administration.
Et
puis son affection et son dévouement pour les siens : ne rien négliger ni
personne était le sens de sa vie.